Franz Kafka, À Milena
31/05/2024
Pour poursuivre : avec toi dans mon cœur je peux tout supporter, et si j’ai écrit que les jours sans tes lettres étaient terribles, et bien ce n’est pas exact, ils n’étaient pas terriblement lourds, le bateau était lourd, il avait un terrible tirant d’eau , mais il voguait quand même sur les flots. Il n’y a qu’une seule chose Milena que je ne peux supporter sans ton aide explicite : la « peur », pour cela je suis bien trop faible, je ne peux même pas regarder cette monstruosité en entier, elle m’emporte.
Franz Kafka, À Milena, traduction Robert Kahn, NOUS, 2021, p. 126.
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