
Marguerite Ici repose un cœur en tout pareil au temps Qui meurt à chaque instant de l’instant qui commence Et qui se consumant de sa propre romance Ne se tait que pour mieux entendre qu’il attend Rien n’a pu l’apaiser jamais ce cœur battant Qui n’a connu du ciel qu’une longue apparence Et qui n’aura vécu sur la terre de France Que juste assez pour croire au retour du printemps Avait-elle épuisé l’eau pure des souffrances Sommeil ou retrouvé des rêves de vingt ans Qu’elle s’est...