Marina Tsvétaïéva, Le ciel brûle
29/04/2023
Tu m’aimas dans la fausseté
Du vrai — dans le droit du mensonge,
Tu m’aimas — plus loin — c’eût été
Nulle part ! Au-delà ! Hors songe !
Tu m’aimas longtemps et bien plus
Que le temps — la main haut-jetée ! —
Désormais :
-
-
-
-
-
- Tu ne m’aimes plus —
-
-
-
-
C’est en cinq mots la vérité.
(12 décembre1921)
Marina Tsvétaïéva, Le ciel brûle, traduction
P. Léon et E. Malleret, Poésie/Gallimard,
1999, p. 119.
Les commentaires sont fermés.