Jean-Luc Sarré, Poèmes costumés avec attelages et bestiaires en surimpression,
28/03/2017
Le vent a troussé les ombrelles
le lac est sombre, le parc s’égoutte.
Aux eaux, où il s’est établi
quelques semaines voici trois mois,
la pluie rebute les curistes
pour le plaisir d’irréductibles
qui, comme lui, ont cette prétention,
la seule, d’apprivoiser le temps.
La bulle, comme l’éprouvette,
la trouvaille plus ou moins gonflée
mais repues de gaz, de vapeur.
On avance, oui, on avance
et vous aurez bientôt un bruit
d’une saloperie inouïe.
Jean-Luc Sarré, Poèmes costumés avec attelages et
bestiaires en surimpression, suivi de, BÂT.B2, Le
bruit du temps, préface de Jean Roudaut,
2017, p. 68 et 96.
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