11/11/2023
Jules Supervielle, Les Amis inconnus

L'âge Mains fraîches, et ces yeux si légers et couleur Des ruisseaux clairs que le ciel presse… Ce que je nomme encore aujourd’hui ma jeunesse Quand nul ne peut m’entendre et que même mon cœur Plein de honte pour moi, fait le sourd, se dépêche, Me laisse sans chaleur. Jules Supervielle, Les Amis inconnus Pléiade/Gallimard, 1999, p. 319.