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  Je savais qu'il ne fallait pas se laisser tenter. Qu'il faudrait savoir rester chez soi, éviter les voyages dans cette époque barbare, les affreuses bousculades, l'humiliation de ce que l'on appelle les "villégiatures". « Le vain travail de voir divers pays », Maurice Scève l'avait écrit ; je me le répétais.    Mais on m'avait parlé de ce lieu solitaire, de ce climat assoupissant. Imaginant un bien-être particulier, je suis donc parti rejoindre le navire.    C'était le Port Saïd .    D'autres navires hurlaient déjà très fort. Pour le Port Saïd , il y...

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