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                                                    Ce qui naît de ce monde porte dès la naissance la vieillesse de ce monde.   Quand on se met à nous voir comme ceci, comme cela, on ne nous voit pas.   Toute personne anonyme est parfaite.   Un homme est un homme avec les autres : seul il n’est personne.   S’éveiller est toujours une surprise.   Antonio Porchia, Voix abandonnées , traduction de l’espagnol (Argentine) Fernand Verhesen, éditions Unes, 1991, p. 23, 29, 31, 33, 39.

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