07/12/2020
Roberto Deidier (1965), Une saison continue

Matinal Il est un sentier incurvé le long du pli de l’oreiller avide et souterrain il descend jusqu’à un cosmos qu’il ne sait distinguer. Dans le métro l’attention me contient, les yeux ouverts, où plus dense est la toile d’araignée du matin. Chaque station connue conjugue mes journées sur le rythme lent du réveil. J’ai un rendez-vous avec la langue, les couleurs du trajet sont des instants à interpréter. Roberto Deidier, Une saison continue , traduction Philippe di...