20/11/2016
Sabine Péglion, Un trou dans la nuit

Ce qui de l’eau dérive ces absences froissées au confluent des vents dans le pas des collines en ces jours désertés Ce qui dans la terre s’obstine surgit des feuilles mortes auréoles déposées en stigmates d’argent dans l’humus du temps Ce qui en ce jardin de meure là où l’enfant courait et dispersait ses joies l’empreinte de sa voix dans l’aubier des noyers Ce qui résonne en toi paroles d’un...