
Nocturne Triste j’entends l’âne qui brait l’année mourir les femmes qui dansaient au bord de la jetée ont relevé leurs jupes et se sont tues après avoir abandonné tambours et fifrelins aux enfants éblouis qi les voyaient passer à l’abri des fougères sous le grand masque noir et la crinière du lion loin dans les dunes un chien aboie une trompette sonne les feux se sont éteints qui dessinaient ailleurs le contour des danseuses...