D’une ville arasée naguère, ce qui reste au sol, toute hauteur perdue, c’est le socle, fondation arrachée jamais à la terre, empirique emprise où la cité embryonnaire, aboutie, détruite endure à présent la tracé des fleurs rudérales au lieu des pas qui résonnèrent sur la place herbue du théâtre — y jouaient d’antiques tragédiens avançant pour dire je suis ici ô dieu du temps qui fait tomber les pluies désormais sur nos bras dressés pour quérir le ciel, relier cette parole diluvienne à nos gestes et trouver un terrain...

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