20/05/2018
Ossip Mandelstam, Cahiers de Voronej

Je ne le dis qu’au brouillon, en murmurant — parce que l’heure n’a pas sonné : le jeu inconscient du ciel ne se révèle qu’après la sueur et l’expérience. Sous le ciel provisoire du purgatoire il nous arrive trop d’oublier qu’un heureux réservoir de ciel n’est rien qu’une maison en viager, à coulisses. Ossip Mandelstam, Cahiers de Voronej , traduction Jean-Claude Schneider, dans Œuvres poétiques , Le bruit du temps / La Dogana, 2018, p. 552.