Johannes Bobrowski,  Terres d'ombres Fleuves, routes d'oiseaux, sommeil,

Routes d'oiseaux 1957   I Dans la pluie je dormais dans les roseaux de la pluie je me réveillais. Avant que tout se feuille, je vois la lune proche, j'entends le cri des migrations d'oiseaux, l'émouveur d'air, le cri blanc qui met l'air en pièces.   Vite et vif comme les loups prennent le vent, sœur, écoute ! Wäinämöinen chante à travers le vent, jette l'aile de neige sur ton épaule, nous dérivons sur les pennes dans le vent du chant —   II mais sous de vastes ciels, seuls, routes...

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