11/12/2018
Takuboku, Ceux que l'on oublie difficilement

J’ai compté les années d’espérance et je fixe mes doigts je suis fatigué du voyage Il m’a donné la nourriture et je me suis retourné contre lui que ma vie est lamentable Le soir au moment de se séparer à la fenêtre du wagon j’ai bâillé de tout cela je n’ai que regret Calmement sur une large avenue une nuit en automne respirer l’odeur du maïs que l’on grille Takuboku, Ceux que l’on oublie difficilement , Traduction Yasuko Kudaka et Gérard Pfister,...