21/05/2023
Jean Follain, Appareil de la terre

Solitaires Toujours leur porte s’ouvre mal derrière eux s’endort la bête couleur de feu au seul pas d’homme ou de femme ils reconnaissent qui passe sur la route tournante regardent un instant pendant du plafond noir la lampe ornée une plante verte ocellée meurt pleure un enfant perdu sous le vaste ciel bas puis il neige enfin. Jean Follain, Appareil de la terre , Gallimard, 1964, p. 79.