09/07/2023
Shakespeare, Sonnets et autres poèmes

154 Le petit dieu de l’Amour s’était endormi, Posant près de lui le tison qui enflamme les cœurs, Tandis que des nymphes toutes vouées à la chasteté Étaient accourues ; mais dans ces mains virginales La plus belle vestale s’empara de ce feu Qui avaient échauffé des milliers de cœurs purs ; Et c’est ainsi que le chef de l’ardent désir Fut dérangé par une main pure dans son sommeil. Ce tison fut plongé dans l’eau froide d’un puits, Lequel fut échauffé par le feu de l’Amour, Se transformant en bain et en précieux remède Pour...