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La lune descend des platanes immobiles. T’aimer n’est qu’un grand silence dans les courants de la nuit indécise. Si quelqu’un, qui sait, passait avec ton visage, si on me posait une question avec ta voix, ô indifférent ! tout tomberait subitement dans l’espace ; on me verrait couché autour des arbres, serrant leur tronc comme le brouillard du crépuscule, perdu dans les escarpements enfoncés, éloigné par où passe la nuit.   La luna desciende de los plátanos  inmóviles. Quererte no es más que un gran silencio en...

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