rené char,retour amont,chants de la balandrane

                                  Célébrer Giacometti            En cette fin d’après-midi d’avril 1964 le vieil aigle despote, le maréchal-ferrant agenouillé, sous le nuage de feu de ses invectives (son travail, c’est-à-dire lui-même, il ne cessa de le fouetter d’offenses), me découvrit, à même le dallage de son atelier, la figure de Caroline, son modèle, le visage peint sur toile de Caroline — après combien de coups de griffes, de blessures, d’hématomes ? —, fruit de passion entre tous les objets d’amour, victorieux du faux gigantisme des déchets additionnés de la...

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