08/01/2018
Jaroslav Seifert, Sonnets de Prague

Printanier Demoiselle au bureau devant ta machine, Sur tes doigts brille le soleil du printemps, Tes mains frémissent, mon dieu, Tu voudrais pouvoir t »en aller. La vie, vois-tu, est formidablement belle, Le banc du parc est bien trop dur, Mais quand on aime toute l’âme poétise Et ce bois lui-même ne se dédaigne pas. Oui, je sais, ça n’est pas rien d’aimer, Le ressac de l’amour nous ballotté, Un moment à planer haut dans le ciel, Accompagné jusque)là d’un...