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                                  Nuit de la Saint-Jean au-delà du mur de mon jardin. De ce côté-ci, moi sans nuit de la Saint-Jean Parce qu’il n’y a de Saint-Jean que là où on la fête. Pour moi il y a l’ombre des feux dans la nuit, Une rumeur d’éclats de rire, le bruit sourd des sauts, Et parfois le cri de celui qui ne sait pas que j’existe.   Fernando Pessoa, Poèmes jamais assemblés d'Alberto Caeiro , traduction J.-L . Giovanonni, I. Hourcade, R. Hourcade, F. Vallin, éditions Unes, 2019, p. 36.

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