
Rilke avec Lou Andreas Salomé en Russie, 1897 Pour Lou Andreas Salomé Lorsque parfois dans mon souvenir je compare une rencontre à l’autre : tu es toujours la femme riche qui donne tandis que je suis le mendiant indigent. Lorsque tu viens à ma rencontre doucement, et, à peine souriante, lèves soudain, de tes vêtements, ta main, belle, brillante, fine... ; dans la sébile tendue de mes mains, tu la déposes gracieusement comme un présent. ...