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Testament de Parmentier   Pomme de terre qu’as-tu fait de ta mère   Ma mère était une putain qui n’avait pas de robe de chambre   Pomme de terre qu’as-tu fait de ton père   Mon père était un ivrogne qui m’écrasait sur son nez   Pomme de terre tu vas mourir et ta peau drapera plus d’un fantôme égaré dans de noirs escaliers mais avant regarde-toi dans ton miroir et dis-moi s’il va pleuvoir   Benjamin Péret, Le grand jeu , Poésie / Gallimard, 1969, p. 187.  

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