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                           Sonnet IIII   Depuis qu’amour cruel empoisonna    Premierement de son feu ma poitrine,    Tousjours brulay de sa fureur divine,    Qui un seul iour mon cœur n’abandonna. Quelque travail, dont assez me donna,    Quelque menasse & procheine ruïne :    Quelque penser de mort qui tout termine,    De rien mon cœur ardent ne s’estonna. Tant plus qu’amour nous vient fort assaillir,    Plus il nous fait nos forces recueillir,    Et toujours frais en ses combats fait estre : Mais ce n’est pas...

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