25/04/2017
Étienne Faure, Poèmes d'appartement
De ses nuits à deux corps dans un lit il garde le réflexe de dormir sur le bord, non pas au centre, en souvenir de l’autre qui pourrait resurgir, se lover contre lui, demander asile un soir de neige à pas feutré traverser la chambre où le rêve et sa ligne de flottaison persistent au plus rêche de l’entrée en matière — y a quelqu’un ? Revient l’épais silence, voix tranchante il répète. Y a personne. Comme aux frontières de l’Europe hier — quelque chose, rien, tout à déclarer — il écrit, se...