james joyce,finnegans wake

À la rosée du rêve arrache-toi, mon âme,
 À la lourde torpeur de l’amour, à sa mort,
 Voici que de soupirs les arbres sont emplis,
 Eux dont le jeune jour admoneste les feuilles.   Déjà l’aube grandit et règne à l’orient
 Où surgissent des feux qui brûlent doucement
 Et elle fait trembler tous ces ors et ces gris,
 L’impalpable réseau des toiles d’araignées. Tandis que doucement, tendrement, en secret,
 S’ébranlent du matin les carillons fleuris
 Et que les chœurs savants de la grande féerie,
    Innombrables ! —...

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