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Je ne suis pas encore mort, encore seul, Tant qu'avec ma compagne mendiante Je profite de la majesté des plaines, De la brume, des tempêtes de neige, de la faim.   Dans la beauté, dans le faste de la misère, Je vis seul, tranquille et consolé, Ces jours et ces nuits sont bénis Et le travail mélodieux est sans péché.   Malheureux celui qu'un aboiement effraie Comme son ombre et que le vent fauche, Et misérable celui qi, à demi-mort, Demande à son ombre l'aumône.   Janvier 1937, Voronèje  ...

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