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  Quand quelquefois je pense au vol de cette vie, Et que nos plus beaux jours plus vitement s’en vont, Comme neige au soleil mes esprits se défont, Et de mon cœur troublé toute joie est ravie.   Ô désirs qi teniez ma jeunesse asservie, Semant devant le temps des rides sur mon front, Ma nef par vos fureurs ne sera mise à fond ; Je vois la rive proche où le Ciel me convie.   Mais pourquoi, las ! plus tôt ne me suis-je avisé Que le bien de ce monde et l’honneur plus prisé N’est qu’un songe, un fantôme, une ombre, un vain...

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