
Chimère Quelque part vers d’instables confins dans l’énormité taciturne l’aridité minérale des collines chauves et le ciel à la fin lavé qui ne fait plus son âge un nuage petit miroir à cendres miroir à nuit inconsistant furtif galvanisé toujours presque le même tout simplement s’exténue l’air s’allège un monstre inexistant mugit partout parmi d’autres murmures et la forêt à quelques pas grondante n’est plus qu’un songe arraché au silence le voyant...