Unknown-1.jpeg

  Ces poèmes ne vivent pas : c’est un triste diagnostic. Ils ont pourtant bien poussé leurs doigts et leurs orteils, Leur petit front bombé par la concentration. S’il ne leur a pas été donné d’aller et venir comme des humains Ce ne fut pas du tout faute d’amour maternel.   Ô je ne peux comprendre ce qui leur est arrivé ! Rien ne leur manque, ils sont correctement constitués. 
Ils se tiennent si sagement dans le liquide formique ! Ils sourient, sourient, sourient, sourient de moi. Et pourtant les poumons ne veulent pas se remplir ni le...

Lire la suite 0