Madonna mia   Une fillette, un lys, inapte à la douleur du monde, Cheveux bruns et soyeux tressés autour de ses oreilles, Aux yeux charmants voilés de larmes folles, Telle une eau d’un bleu pur dans un brouillard de pluie,   Et des joues pâles ignorantes des baisers, Lèvres rouges qui ont toujours craint l’amour. Gorge aussi blanche que gorge de colombe, Sur le marbre de laquelle s’inscrit une veine de pourpre,   Pourtant, bien que mes lèvre ne cessent de te louer, Je n’ose même pas embrasser ton...

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