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XLIII
Ainsi, ce chemin de nuage,
Vous ne le prendrez point,
D’où j’ai vu mon sourire au loin
Votre brillant mirage ?
Le soir d’or sur les étangs bleus
D’une étrange savane,
Où pleut la fleur de frangipane,
N’éblouira vos yeux ;
Ni les feux de la luciole
Dans cette épaisse nuit
Que tout à coup perce l’ennui
D’un tigre qui miaule.
Paul-Jean Toulet, Contrerimes ,
dans Œuvres complètes , Bouquins
/ Robert Laffont, 1986, p. 18.
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LIII
Voici que j’ai touché les confins de mon âge,
Tandis que mes désirs sèchent sous le ciel nu,
Le temps passe et m’emporte à l’abyme inconnu,
Comme un grand fleuve noir, où s’engourdit la nage.
LXXV
Vieillesse, lendemain d’amour, tristes ébats...
Sur les carreaux d’azur rampait la fleur du givre.
Un Arlequin caduc pleure....
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Contrerimes
LXX
La vie est plus vaine une image
Que l'ombre sur le mur
Pourtant l'hiéroglyphe obscur
Qu'y trace ton...
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Contrerimes
XL
L'immortelle, et l'œillet de met
Qui pousse dans le sable,
La pervenche trop périssable...
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