
Avec ta main entière sur ton cœur, juste ta main comme repère tu apprendras à être proche sans te confondre tu apprendras à croire ce que verront tes yeux d’homme dans le désordre ardent de l’obscurité meurtrière l’arbre qui se consume dans l’épreuve du feu n’ignore pas le recueillement et n’oublie pas ta parole est ta mémoire le silence est ton enclos aux âmes vulnérables la patience garantit l(éternité du chemin Gabriel Mwènè Okoundji, L’âme blessée d’un éléphant noir , Poésie/Gallimard, 2025, p. 46.