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                               Silence Belle place aux pierres gelées Dont la lune s’est emparée Le silence sec et secret Y recompose son palais Or l’orchestre qui paît ses notes Sur les berges de ton lait blanc Capte les pierres et le silence. C’est comme un ventre que l’amour Ébranle dans ses fondements Cette musique sans accent Dont nul vent ne perce l’aimant La lumière trempe au milieu De l’orchestre dont chaque jour Perd un ange, avance le jour. Rien qu’un chien auprès du vieillard Ils auscultent l’orgue...

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