09/06/2021
Bashô, Friches (2)

La bise un instant retient son souffle et c’est le petit printemps Le soleil couchant qui tremble à l’horizon fait mal à la tête Quand souffle la bise ramasseur d’aiguilles de pin lui tient compagnie Au vent du printemps la ceinture relâchée visage ensommeillé Moustiques de la chambre à la fumée des offrandes tous s’en sont allés Bashô, Friches (2) , traduction René Sieffert, presses orientalistes de France, 1992, p. 21, 23, 25, 27, 29.