10/09/2024
David Bosc, L'incendie de l'Alcazar

les rangs de pommiers, la route et la haie noire dans l’étau inhumain du crépuscule jusqu’à ce que s’ouvre à travers la poitrine un appétit inquiet d’animal nocturne l’oreille parvient à museler l’aboi misérable des chiens la narine insensiblement déplace vers le fond les remugles criards de poubelles qui débordent et tout entier tu t’ouvres à de menus miracles de feuilles émues de fruits tombés de remuements d'amour au ventre d’un cyprès David Bosc,...