
Sur un aveugle mur blanc Ici commence le chant Et le mystère Du chant Ensemencé de paroles Comme les bords D’un fossé Par les vents de partout L’âme dans le lointain Des plages où il Pleure sur La couture de l’horizon L’aurore roulant À l’approche du soleil Son tabac blond Ici s’écrit Un poème de pur néant C’était avant Que l’avant puisse Avoir un après C’est-à-dire nulle part L’immobile...