
En écoutant Claudio Monteverdi On croirait, quand il chante, qu’il appelle une ombre qu’il aurait entrevue un jour dans la forêt et qu’il faudrait, fût-ce au prix de son âme, retenir : c’est par urgence que sa voix prend feu. Alors , à sa lumière d’incendie, on aperçoit : une pré nocturne, humide, et par-delà où il avait surpris cette ombre tendre, ou beaucoup mieux et plus tendre qu’une ombre : Il n’y a plus que chênes et violette maintenant. La voix qui a illuminé la distance...