christina rossetti,monna innominata,souvenir,le premier instant 

Ce premier jour, j’aimerais tant m’en souvenir, Quand tu me rencontras, notre premier instant — Sombre ou brillante la saison, ce put autant Être l’été, l’hiver — pour ce que j’en peux dire ; Faute d’être archivé, tout cela dut s’enfuir, Moi trop aveugle, ni voyant ni prévoyant Qu’il eût fallu marquer mon arbre bourgeonnant — Qui avant tant de mois de mai n’allait fleurir. Puissé-je seulement me rappeler un tel Jour des jours ! j’ai laissé venir puis filer, Laissant de trace moins que la neige au dégel ; Semblant signifier peu...

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