220px-Tardieu_Harcourt_1946.jpg

                  Le monde immobile   Puits de ténèbres fontaine sourde lac sans éclat Présence épaisse battement faible l’instant est là Rien ni personne une ombre lourde et qui se tait J’entends les siècles rien ne résonne rien n’apparaît Sur ce tombeau l’espace bouge c’est ma pensée pour nul regard pour nulle oreille la vérité   Jean Tardieu, Une voix sans personne , dans Œuvres , Quarto/Gallimard, 2005, p. 502.

Lire la suite 0