01/04/2017
Jean Tardieu, Accents
Le solitaire Ce cloître est grand, que l’absence fait naître ; Pourtant les murs étoufferaient leur maître S’ils n’étaient peints de fresques et de fenêtres. L’une est parfois un miroir vis-à-vis Où seulement la colline revit, Pâle trésor à l’univers ravi ; Et si le jour a des plumes plus douces Pour déposer le pollen et la mousse En la cellule où l’amertume pousse, Le soir envoie une ombre de cyprès Sur le mur blanc. La lune...