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À force de s’aimer
À force de s’aimer on ne se connaît plus,
parce qu’il n’existe plus de toi ni de moi
mais un oiseau aveugle immobile sur le vide,
ne chantant pas, irréprochable, rajeunisseur.
L’éclat de son silence répare les fêlures.
Mon amour, mais toi et moi nous devenons vierges !
André Frénaud, Il n’y a pas de paradis , Poésie/Gallimard,
1967, p. 58.
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Des formes d’elle
I
vivre dis-tu
c’est la venue
d’un mystère il s’empare
de nous tu vois cette ombre
sur le corps
tu vois
ce fantôme en dessous
la matière a besoin
de matière
ce besoin...
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Traduis et rêve
Je suis un poème à l’instant traduit
dissous et récréé
ne me rappelle aucune dérive
entre mon moi démonté et remonté...
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Les mots ont une âme
Les mots ont une âme. Je ne parle pas seulement du mot parlé, avec le timbre que lui imprime la voyelle, et la forme,...
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