
Oisiveté Après la pluie, je repique en carrés les plants de mes pastèques ; Quand le temps est au sec, j’amène l’eau pour irriguer le chanvre. Avec quelques vieux paysans, J’échange les nouvelles du village. Une cruche de terre pleine de vin trouble : voilà toute ma via. L’univers de l’ivresse est sans bornes : Laissons dormir en paix les grands saules et le vent pur. Lou Tche (XIII e siècle), dans Anthologie de la poésie chinoise classique , sous la directon de Paul...