paul éluard,les yeux fertiles,ombre,putain

        Hors de la masse   Une fenêtre en face Est un trou noir Un linge blanc s’en échappe De perfection en perfection De ciel en ciel L’or têtu jette sa semence   Au son crevé des midis creux Sur la fourchette des putains Un bec de viande gonfle un air D’usure et de cendre froides La solitude des putains   Elles se cassent les vertèbres À dormir debout et sans rêves Devant les fenêtres ouvertes Sur l’ombre coriace d’un linge.   Paul Éluard, Les yeux fertiles , dans Œuvres...

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