04/01/2015
Jean Tardieu, Da Capo

LES MORTS NOUS TRAHISSENT TOUJOURS (Hommage à André Frénaud) Je vais le voir chez lui, où il repose à présent. C'est, comme on dit, un «beau» jour. Un jour qui passe gentiment ses rayons à travers les persiennes fermées comme le facteur glisse un pli dans la boîte aux lettres. Il est couché dans sa chambre. Près de ses meubles et de ses tableaux. L'un des plus émouvants est une...