17/06/2018
Lionel Ray, Les métamorphoses du biographe

la dernière nuit ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– La dernière nuit on disait encore « c’est tout simple » sans protester on poussait sa charrette sur un carreau où l’œil nu s’effondre brusquement on sait pour quelques instants s’appuyer à tous les zincs avec la faune des écaillers et ça plaisante hors du domaine public sans habillement les maraudeuses entre les cageots déracinées de l’Étoile avaient le visage en sang Les marginaux assis n’étaient plus...