06/10/2022
Jean Gente, Le voleur

Le voleur Vous êtes hypocrite immortelle écuyère En robe d’organdi sur un cheval blond ! En pétales perdus vos beaux doigts s’effeuillèrent Adieu mon grand jardin par le ciel terrassé ! *** Ainsi je reste seul oublié de lui qui dort dans mes bras. La mer est calme. Je n’ose bouger. Sa pré- sence serait plus terrible que son voyage hors de moi. Peut-être viendrait-il sur ma poitrine. Et qu’y pourrais-je faire ? Trier ses vomissures ? Y chercher parmi le vomi, la...