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Quand se levait le rideau   Quand se levait le rideau sur le monde de mon enfance, j’accourus comme à une fête  promise. Une à une sont tombées les merveilles. Des espérances conçues, nulle qui vaille à m’en souvenir, même une larme et même un seul soupir. Mais il me reste ton baiser, jeune amie, qu’absences et respect de nous-mêmes font plus rares.   C’était cela la vie, une gorgée amère.   Umberto Saba, Il Canzoniere , L’âge d’homme, 1988, p. 461.

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