
le fumeur au balcon la petite cage suspendue dans le gris. la cour aux trois cents fenêtres. qu’il faut recompter de temps en temps pour être sûr de la couleur des rideaux de l’âge de la main qui les tire — toujours à un moment précis. la nuit je connais l’heure qu’il est en comptant combien de fenêtres sur les trois cents sont encore allumées. et je connais le nombre d’années qu’il me reste à rester suspendu dans le gris en comptant les milliers de mégots que j’ ai jeté dans le seau qui me sert de cendrier de...