21/12/2015
Georges Bataille, Poèmes

Insignifiance J’endors l’aiguille de mon cœur je pleure un mot que j’ai perdu j’ouvre le bord d’une larme où l’aube morte se tait. Le petit jour J’efface le pas j’efface le mot l’espace et le souffle manquent. Georges Bataille, Poèmes , dans Œuvres complètes, IV, Œuvres littéraires posthumes , Gallimard, 1971, p. 28.