15/05/2022
Cesare Pavese, Travailler fatigue

Le paradis sur les toits Le jour sera tranquille, froidement lumineux comme le soleil qui naît et qui meurt et la vitre hors du ciel retiendra l’air souillé. On s’éveille un matin, une fois pour toujours, dans la douce chaleur du dernier sommeil : l’ombre sera comme une douce chaleur. Par la vaste fenêtre un ciel plus vaste encore remplira la chambre. De l’escalier gravi une fois pour toujours ne viendront plus ni voix ni visages défunts. Il sera inutile de se lever du lit. Seule...